Ça décape sec, dans Spectre. Certes, le film s'apparente toujours à un bureau de placement des marques éblouissantes – de la voiture automobile Aston Martin au bracelet-montre Omega, en passant par tout un saint-frusquin électronique Sony. Assurément, ça tire, ça cogne, ça cavale et ça picole à perpétuité. Bien sûr, le grand spectacle apparaît permanent. Et pourtant, le folklore Bond en prend un sacré coup, enfin fatal.
La femme est une personne. Fini le temps où, sur un mâle claquement de doigts, obtempérait une créature de réconfort apte à jouer sans barguigner le repos de l’espion, avec un naturel légèrement pornographique. La fille de joie fait place à l'être de tristesse. Il y a Madeleine Swann ...
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