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    Valls: «Résister c'est se confronter à la réalité»

    Par
    Manuel Valls lors de ses vœux, le 27 janvier.
    Manuel Valls lors de ses vœux, le 27 janvier. Photo Albert Facelly pour Libération

    Pour ses vœux à la presse, le Premier ministre a répondu en creux à Christiane Taubira, partie de son gouvernement mercredi.

    Il a pourtant commencé ses vœux à la presse en louant «l’opiniâtreté», la «dignité» et l’«engagement» de Christiane Taubira comme ministre de la Justice. Devant la presse invitée dans un salon de Matignon, Manuel Valls a d’abord assuré que «contrairement à ce qui a été dit», il avait «bien travaillé» avec l’ex-garde des Sceaux qui a quitté le gouvernement mercredi alors qu’arrivait à l’Assemblée nationale une révision constitutionnelle avec laquelle elle était en désaccord. «Elle va manquer, bien sûr, au gouvernement», a dit le Premier ministre en ouverture de son allocution avant d’insister sur la «cohérence» et «l’efficacité». Puisqu’il a ensuite enquillé sa feuille de route pour 2016 durant près de 45 minutes, on s’est dit que la page Taubira était tournée. Sauf que…

    Une demi-heure de discours plus tard, lors d’un passage sur Emmanuel Macron rangé, avec d’autres, dans la catégorie des «personnalités fortes» de son gouvernement, Valls met en garde contre «les attitudes personnelles». «Il faut mettre de côté, parfois, un certain narcissisme, un certain égocentrisme - ça nous arrive à tous - pour se consacrer essentiellement à l’intérêt général», dit-il en écho au jeu politique parfois perso de son ministre de l’Economie. Cela pour mieux préparer sa réponse à Christiane Taubira qui a démissionné en expliquant que «parfois résister c’est partir». «Résister aujourd’hui, ça n’est pas proclamer, balance Valls, ça n’est pas faire des discours. Résister c’est se confronter à la réalité du pays». «D’une manière générale et je partage cela profondément avec Emmanuel Macron, comme avec d’autres: la gauche au pouvoir est confrontée au réel, avait-il souligné avant cette phrase. Parce qu’elle gouverne dans une période difficile, elle doit tenir. Il y a toujours la tentation de partir. Il y a toujours la tentation de fuir ses responsabilités quand c’est difficile.» La gauche, pour Valls «doit résister, résister au cours des choses pour tracer sa voie».

    Et sa «voie» à lui c’est «l’avenir de la France», a rappelé Valls qui a tout fait pour afficher sa loyauté au président de la République, défendant tour à tour la «parole d’or» de François Hollande sur la révision constitutionnelle, la «cohérence» économique - promettant que «la reprise s’accélérera en 2016» - ou encore la «réécriture» du code du travail. Le Premier ministre a confirmé au passage que le plancher de rémunération des heures supplémentaires ne serait pas abaissé en dessous de 10% (situation actuelle) et a qualifié le référendum en entreprise d'«idée forte» et «moderne». Il reprend ainsi à son compte, sur ces deux points, les pistes évoquées par sa ministre du Travail, Myriam El Khomri. 

    «Face aux défis» de la France, Valls a juré qu’il n’avait pas la tête à penser aux «échéances» présidentielles. Que ce soit 2017 ou 2022. «Dans un tel contexte, c’est l’avenir de la France qui me préoccupe, pas l’avenir de la gauche», a-t-il expliqué. Une gauche dont «la France a besoin», «qu’on l’appelle sociale-libérale, sociale-réformiste…» «Je suis réformiste, je suis libéral, je suis social, je suis de gauche et je suis Français et républicain d’abord. Peu importent les étiquettes», a-t-il ajouté, promettant à tous qu’on le reverrait «l’année prochaine».

    Lilian Alemagna
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