Manuel Valls : "Nous sommes en paix mais nous vivons une guerre" A la Une Actualité

GOUVERNEMENT Manuel Valls : "Nous sommes en paix mais nous vivons une guerre"

Le Premier ministre Manuel Valls a présenté ce jeudi matin ses voeux à la presse. Il a insisté sur l'unité nationale face au terrorisme, la cohérence du gouvernement après la démission de Christiane Taubira et la confrontation au réel face aux difficultés économiques.

Le 28/01/2016 10:43 , actualisé à 13:28
Photo AFP
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Les trois points à retenir du discours de Manuel Valls :

L'unité nationale : Le Premier ministre a insisté sur l'esprit du 11 janvier, et sur l'esprit de résistance et de responsabilité partagés sans distinction d'étiquette politique, et en cohésion avec le peuple français.

La cohérence du gouvernement : Elle n'étouffe pas le débat, mais elle est nécessaire pour agir avec efficacité. Le départ de Christiane Taubira renforce cette cohérence et n'efface en rien ce qu'elle a apporté. 

La confrontation au réel : "Je suis réformiste libéral social de gauche, peu importe les étiquettes", a déclaré le Premier ministre. Une façon de maintenir le cap des réformes.

12h17 : Manuel Valls cite le libéral Tocqueville pour conclure son discours d'une quarantaine de minutes au total.

12h14 : Le mot "égalité" est "important" et a "peut-être été oublié dans le fracas de 2015". "Nous devons faire appliquer la loi SRU", (relative au logement social). "Je m'y engage personnellement".

12h12 : "Les heures supplémentaires seront payées au moins 10% de plus".

12h10 : "Les droits sociaux doivent s'adapter au nouveau système économique." "La gauche au pouvoir est confrontée au réel".

12h09 : "C’est encore insuffisant", comme le soulignent les chiffres du chômage publiés mercredi : après une baisse en novembre, le nombre de demandeurs d’emploi sans activité a augmenté de 15.800 personnes (+0,4%) en décembre, concluant l’année sur un record de 3,59 millions de chômeurs en métropole.

12h08 : "La reprise va s’accélérer en 2016", insiste Manuel Valls, malgré un contexte mondial qui est marqué par un certain nombre d’inquiétudes. "Le gouvernement prévoit une croissance de 1,1% du produit intérieur brut en 2015 et 1,5% en 2016."

12h07 : Après trente minutes de discours sur la sécurité, le patriotisme, la déchéance de nationalité, Valls défend maintenant les accords d'entreprise. "C’est dans les entreprises que les accords doivent être pris, au plus près de la réalité du terrain".

12h05 : "Je retiens aussi de 2015 le sursaut républicain, après le 11 janvier. Ce nouveau patriotisme ne doit pas retomber." "Etre français, c'est regarder dans la même direction."

12h : "Ce que je retiens du scrutin des régionales : c'est l'alerte maximale quand à la montée de l'extrême droite. je veux convaincre mes concitoyens que ce n'est pas la voie qu'il faut choisir. La lutte contre l'extrême droite, c'est mon combat. "Nous avons perdu 3 régions parce que nous avons décidé de nous retirer. C’est à notre honneur".

11h57 : "Nous sommes sortis d'une forme d'insouciance." "Nous sommes en paix et en même temps nous vivons une guerre. Le rôle d'un responsable politique est de le dire. Nous avons changé d'époque."

11h53 : "Après le 13 novembre j ai eu le sentiment que le pays pouvait basculer". "Notre rôle est d'employer la force jusqu'à l'anéantissement de nos ennemis".

11h51 : "L'état d'urgence ne vise pas à empêcher les manifestations". "Cet état d'urgence n'a pas vocation à durer." Sa prorogation est placée sous contrôle parlementaire." "Le débat sur la révision constitutionnelle doit être approfondi."

11h48 :  Le Premier ministre évoque "la menace du terrorisme, qui est là pour durer". "Notre priorité est la sécurité des Français."

11h45 : "Je suis préoccupé par l'avenir de la France, pas par l'avenir de la gauche".

11h44 : "Je sais que je peux compter sur le professionnalisme, la force de conviction, l'exigence, le caractère de Jean-Jacques Urvoas (successeur de Christiane Taubira) pour redonner confiance à ce ministère." "Je sais qu’il est particulièrement soucieux et sourcilleux sur son indépendance et sur l’idée qu’il se fait du ministère de la Justice et de son propre rôle comme garde des Sceaux".

11h41 : Le Premier ministre salue l’"opiniâtreté et le parcours de Christiane Taubira". L'ancienne Garde des Sceaux a présenté sa démission hier. "J'ai entretenu de bonnes relations de travail avec Christiane Taubira". "Bien sûr, elle va manquer au gouvernement". Mais le Premier ministre souligne le besoin de "cohérence" au sein de l'équipe gouvernementale. "La cohérence exigeait qu’à partir du moment où il y a un désaccord, sur une réforme, sur une révision constitutionnelle, chacun, je dis bien chacun, en tire les conséquences".

11h32 : Manuel Valls est arrivé. Studieux, il écoute la revendication des journalistes sur la protection des sources d'information, avant de prendre la parole.

11h14 : A l'Hôtel de Matignon, trois salles sont combles de journalistes, directeurs de groupes de presse et chaînes de télévision, dans l'attente du Premier ministre.

11 heures : Le Premier ministre Manuel Valls doit présenter ce jeudi matin ses voeux à la presse.

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