MAsie-Pacifique

Un exosquelette à la rescousse des travailleurs de Fukushima

Le Monde.fr avec AFP | • Mis à jour le
Cette sorte de squelette externe électromécanique, qui entoure le dos et longe les jambes et les bras, prend en charge une partie du travail des muscles.

Un fabricant japonais d'armatures robotiques de soutien musculaire a présenté, lundi 7 novembre, un nouveau modèle d'exosquelette qui pourrait aider les travailleurs de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima à supporter le poids de tenues antiradiations.

La société Cyberdyne a optimisé pour ce faire sa structure robotique appelée HAL, afin d'aider le corps et les membres à se mouvoir même en portant une veste antirayonnements en tungstène, dont la masse atteint 60 kilogrammes. Les traditionnelles combinaisons légères Tyvek constituent certes une barrière contre les particules radioactives, mais elles ne stoppent pas les rayonnements eux-mêmes, contrairement aux tenues en tungstène.

Toutefois, ces dernières sont extrêmement lourdes et il est difficile d'œuvrer sur un site nucléaire, d'où l'intérêt de la structure HAL (Hybrid Assistive Limb – membre de soutien hybride). Cette sorte de squelette externe électro-mécanique, qui entoure le dos et longe les jambes et les bras, prend en charge une partie du travail des muscles. Elle réduit les efforts et allège ainsi les objets portés.

Le séisme et le tsunami du 11 mars dans le nord-est du Japon ont provoqué le plus grave accident nucléaire depuis vingt-cinq ans à la centrale Fukushima-Daiichi. Plus de 2 000 employés de la compagnie d'électricité Tokyo Electric Power (Tepco) et d'autres sociétés travaillent depuis près de huit mois dans ce complexe atomique accidenté afin d'y stabiliser la situation avant qu'il ne soit démantelé dans les prochaines décennies.

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